Un journaliste du Canard Enchainé a testé la sobriété numérique des sites internet des partis politiques Français. Spoiler annonce : Ce n’est pas brillant. J’ai répondu à ses questions en commentant les résultats.
Précisons qu’il ne s’agit pas de tester la totalité du site mais simplement la page d’accueil qui est généralement la plus complexe. Celle-ci livrera des indications sur le reste du site puisque plusieurs éléments sont communs à l’ensemble des pages.
Bien sûr, le poids d’une seule page web est négligeable en terme de consommation d’énergie. Mais si l’on considère qu’il y a aujourd’hui 1,78 milliard de sites internet, de plus en plus d’internautes, et que le poids des pages ne cessent de grandir, on s’aperçoit que le numérique mondiale représente 3 à 4% des émissions de CO2). Ce n’est pas anodin.
Différents outils pour tester le poids d’une page web
Les développeurs utilisent généralement l’outil GooglePageSpeed ou (plus simplement) le clic droit “inspecter - réseau”. Dans une version plus pédagogique et grand public : Ecoindex. C’est une sorte de nutriscore du web.
Ma conclusion. Il est étonnant que la majorité des parties politiques - qui sont généralement des bons clients des agences de communication - soient aussi mal notés concernant leurs sites internet. Pourtant beaucoup d’agences de com’ revendiquent aujourd’hui leurs engagements pour le climat, et leur soucis de faire de l’écoconception numérique. Pour le moment les discours sont peu suivis des faits… et une majorité des sites embarquent toujours plus de technos que nécessaire.
L’espoir reste quand même permis avec une communauté “low-tech” qui dévellopent des technos plus sobres et plus performantes. Les sites du futur, j’imagine. Pour en savoir plus vous pouvez aller sur JAMSTATIC.